Bio

J’ai passé mon enfance à la recherche de l’art en particulier la peinture. On n’était pas intéressé par l’art comme un domaine d’étude valable dans ce temps-là. On dirigeait les enfants plutôt vers le marché du travail. Mes parents m’ont donc envoyée en Angleterre pour étudier le commerce. Après avoir terminé mes études, je suis rentrée en Iran et j’ai commencé à travailler. Mais j’étais toujours fascinée par l’art.

Amoureuse de la langue français et de l’art, à la veille de la révolution iranienne je suis venue en France et je me suis inscrit à l’École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d'art.

J’avais très envie d’y entrer et j’ai passé le concours. J’étais l’une parmi les cinq étrangers admis cette année-là. Mes études achevées, j’ai travaillé dans le même domaine et j’ai participé à des expositions. Mais celles-ci ne me satisfaisaient pas et j’étais toujours attirée par des autres domaines d’art.

Mon mariage et la vie quotidienne m’ont écartés de l’art pendant plusieurs années. Par le destin et ma volonté j’ai trouvé mon compagnon de toujours  à qui je dois tout. Il s’appelle Jean Vieille, C’est lui qui m’a ouvert les yeux sur le monde de l’Art. Il a tout fait pour moi.

La peinture et l’exposition n’étaient plus mes objectifs. Je cherchais d'autres valeurs. Ce qui a été atteint finalement à travers Facebook.

Dans un petit village au nord d’Iran, j’ai rencontré un grand homme, un artiste savant plein d’amour et d’humanité. Il s’appelle Jalal Mashmoli.

Tout a changé. Je me suis trouvée parmi des enfants et de simples paysans dont j’ai réappris plein de choses que j’avais oubliées depuis longtemps.

Aujourd’hui je suis heureuse d’être membre de l’association « l’Art au village » à coté de Jalal Mashmoli et d’autres artistes iraniens.

En espérant qu’un jour les paysans ne quittent pas leurs villages pour s’installer dans les villes.

Finalement je voudrais commémorer ma mère dont l’amour m’a toujours protégé. Son absence a été remplacée par l’amour des enfants des villages et leurs parents.

Le But de Galerie Ranganeh est de présenter l’Art du village dans le monde entier.

J’aime les êtres humains de toutes les races, langues et musiques - Galerie Ranganeh est un point dans ce monde coloré.

Je précise l’influence du poète Sohrab Sepehri dans ma vie ; Dès l’âge de 12 ans je me suis familiarisée avec son art, je m'endors avec ses poèmes et je me réveille avec .Mon ami de toujours , j’en suis fière…

Je vous ai ouvert mon cœur… veuillez m’excuser les fautes.

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